Une patiente désespérée

En 1971, je me suis mariée et, c’est à cette période que j’ai commencé à me sentir bizarre.

Une fois c’était une toux, qui faisait penser à une coqueluche, et je m’étouffais. Une autre fois, j’avais des vertiges, des troubles d’équilibre, des trous de mémoire, des acouphènes, mes jambes se dérobaient sous moi.

On m’a dit que j’avais peut-être une allergie.

Je me suis débarrassée des pots de plantes d’intérieur, des tapis, des boiseries et même de toutes mes fourrures. J’ai changé de place pour dormir. Et tout ça pour rien.

La qualité de mon logement était très bonne, il n’y avait pas d’humidité ni de moisissures.

Mais, je me sentais mal chaque matin au réveil. Mon corps était bouffi, le nez surtout, comme si je dormais la tête en bas. J’avais la bouche sèche, la langue brûlante, j’entendais des bruits dans ma tête. Je me levais non reposée et toute endolorie.

Quand je sortais en ville, je m’égarais facilement. Je mettais parfois plusieurs minutes avant de pouvoir reconnaître une rue, des magasins. J’avais peur et je tremblais.

Mon mari n’était pas au courant de tout ça. Je préférais de ne lui rien dire car il m’avait déjà dit un jour que j’avais une maladie mentale.

Pendant douze ans, j’avais la possibilité de loger chez ma sœur et, à cette époque, je me sentais beaucoup mieux. Mais, quand ma sœur s’absentait, et que j’étais obligée de retourner chez moi, toutes les douleurs revenaient. Alors, je n’avais plus de vie normale, et je ne pouvais même pas lire car je ne comprenais rien de ce que je lisais. Je n’en pouvais plus.

L’année dernière, j’ai passé deux mois chez ma famille qui habitait une autre ville.

Mon état s’est amélioré rapidement. Je ressentais une délicieuse sérénité que jamais je n’avais ressentie auparavant chez moi. J’étais si heureuse de me sentir en forme, et que la fatigue et mes douleurs avaient disparu. J’étais une autre personne. J’ai retrouvé le sourire, je riais aux larmes.

Tout ce que je vous ai écrit dans cette lettre, je ne l’ai jamais dit à personne. Mon mari se moquait de moi si j’abordais ce sujet, et il me conseillait de voir un psychiatre. Les médecins ne m’ont pas aidé non plus. L’un d’eux avait déclaré qu’il n’y pouvait rien car il n’était pas Dieu.

K.X.

Ce n’était pas « dans la tête »

Votre découverte a été pour moi une concrétisation de mes observations prises d’abord pour de l’imagination. Bref, tout cela, c’était dans ma « tête ». Même aujourd’hui, j’essaie de fuir la proximité de certaines personnes qui provoque chez moi la perte de mes forces vitales, l’abattement et le mal-être et, aussi, des symptômes qui ressemblent à une intoxication ou une douleur derrière le sternum, des picotements au niveau du cœur ou des changements de température à des endroits différents de mon corps. Tous ces symptômes sont précédés par d’autres signes comme : les chatouillements dans la gorge qui m’empêche de parler, un étourdissement (l’esprit embrouillé), une perte de concentration et une sensation d’angoisse, qui m’obligent à m’éloigner de mon interlocuteur.

C’est un problème complexe et délicat. Il vient probablement des caractéristiques psychologiques des personnes. J’ai développé consciemment une faculté de voir ce qu’elles cachent.

H.Y.

Sortir du déni

Votre livre fait réfléchir, et il peut angoisser en même temps.

Certaines personnes peuvent même développer  une phobie sociale, une envie de fuir la compagnie d’autres  personnes, et même de provoquer des tensions  familiales. Mais grâce à ce livre, j’ai compris pourquoi les malades guérissent au cours des séjours dans des sanatoriums, pendant les vacances ou des déplacements.

Il mérite d’être réédité, si l’on tient compte seulement du chapitre au sujet de l’interaction chimique de la mère et du fœtus. Il contient une explication logique et compréhensible pourquoi on ne devrait pas tuer d’enfant non-né. On y apprend aussi que la femme qui se fait avorter risque bien plus qu’elle ne le pense.

P.T.

La prise de conscience salutaire

Après avoir lu l’article L’homme – source d’allergènes, j’ai crié : waouh !

Certaines descriptions qu’il contenait correspondaient exactement à mon histoire, et je voudrais vous la raconter.  J’ai 41 ans, je me suis marié à l’âge de 22 ans. Notre vie commune a commencé un an plus tôt. J’avais parfois de la fièvre, jusqu’à 42 °C et des pertes de connaissance. Cela passait 2-3 jours plus tard. On n’a pas trouvé de cause. Après, j’accumulais toutes sortes de maladies : les maladies ORL, l’hypertension, l’acidité de l’organisme, des problèmes métaboliques, des frissons sans fièvre, des lombalgies. Je me soignais avec des médicaments.

Depuis un certain temps, je détestais d’être touché par ma femme. On faisait chambre à part. Ma femme souffrait d’eczéma sur les mains, résistant aux médicaments, mais aussi du surpoids et des problèmes intestinaux. On était grognon, et notre couple allait mal.

Maintenant, je pense que le problème «  antigénique »  y jouait un rôle.

Mon médecin, interrogé  à ce sujet, a ouvert grand les yeux. Je m’imagine ce qu’il pensait de moi. J’ai décidé de divorcer, avant même la lecture de votre livre.  Dommage, mais ma femme ne partage pas mon avis au sujet des causes « chimiques » de notre divorce. Mais, moi, je vous suis très reconnaissant car j’ai découvert l’une des causes de l’échec de mon mariage, et je pourrai ainsi le « digérer » plus facilement.

S.T., 14 janvier 1995.

Le commentaire et la conclusion

L’expéditeur de la lettre ci-dessus a fait faire des analyses d’antigènes du système ABO et de certains antigènes du système HLA, ainsi que du facteur de sécrétion. Les résultats ont démontré que :

– Monsieur S.T. est de groupe sanguin  B Rh+, il est sécréteur d’antigènes B et H ;

– sa femme est de groupe sanguin A1 Rh+, elle est sécréteuse d’antigènes A et H ;

– le 1er enfant est de groupe sanguin A1B Rh+, il est sécréteur d’antigènes A, B, et H ;

– le 2ème enfant  est de groupe sanguin B Rh+, il est sécréteur d’antigènes B et H ;

– le 3ème enfant  est de groupe sanguin 0 Rh+, il est sécréteur d’antigènes H.

La conclusion : il existe  un conflit antigénique entre les membres de cette famille. L’expéditeur de la première lettre a écrit de nouveau 8 mois plus tard, après avoir changé de domicile.

Après mon divorce (mai 1995), l’état de santé de mon ex-femme et le mien se sont améliorés : mon ex-femme n’a plus d’allergie aux mains qu’elle avait depuis 8 ans.

Moi, je me rétablis petit à petit. Mon métabolisme s’est amélioré, je n’ai plus de vertiges, ma parodontite ne progresse plus, et je ne suis plus obligé d’ouvrir la fenêtre pour dormir normalement.  Généralement, je me sens bien. Le bonheur dans ce malheur est que je sais maintenant d’où venaient des problèmes, et à quoi faire attention à l’avenir. C’est grâce à vous, et je vous en remercie cordialement. Pourvu que le plus grand nombre de personnes intelligentes puissent connaître vos études.

S.T., janvier 1996.

Il y a quelques  années, après avoir lu vos études sur les antigènes, j’ai découvert les causes de mes problèmes de santé comme les infections ORL, la sinusite, la rhinite saisonnière, des difficultés respiratoires, des fièvres jusqu’à 42°C sans raison apparente, des douleurs musculaires et d’autres bobos.

Depuis mon divorce, je jouis d’une excellente santé. Mon ex-femme est en bonne santé, elle aussi. Mais, nous avons divorcé pour de différentes raisons, et le conflit « antigénique » y a participé en tant que cause primaire. D’ailleurs, je sens mes symptômes revenir auprès des femmes de groupe sanguin A1  (moi, je suis de groupe sanguin B), et qui disparaissent une fois la liaison terminée. Je constate que ma sensibilisation ne diminue pas avec le temps.

S.T., 4 juillet 1999.

Paru dans la presse

Votre article paru dans «  La chimie et la vie » N° 1/1990, intitulé « Forcer l’amour ne sert à rien » est très intéressant. Je pense que c’est une bonne idée de mettre en pratique votre théorie dans le cadre de recherches en matière psycho-émotionnelle de l’enfant, et dans le but d’optimiser les conditions de cohabitation des enfants pendant leur séjour en sanatorium et à l’école du sanatorium. Comment me conseillerez-vous de grouper les enfants ?

Le Directeur et le Médecin du sanatorium à Sotchi.

La note de Jerzy Grzeszczuk :

Cette lettre était adressée au professeur Rumyantsev donc j’ai répondu au professeur qu’il était bénéfique de grouper les enfants dans les chambres à coucher, mais les répartir en groupes dans les salles de classes aurait été une mesure excessive avec des répercussions psychologiques difficiles à prévoir. J’ai conseillé donc qu’il vaut mieux donc bien aérer les locaux, et laisser les enfants jouer dehors pendant les pauses.

Le « voleur d’énergie »

Je suis médecin interniste, et je travaille à l’hôpital. Depuis le début de mon mariage, je suis constamment malade. Ou plutôt, je me sens malade car mes résultats d’analyses médicales sont satisfaisants. En fait, je suis tout le temps fatiguée. Si je prends des congés, je préfère les passer seule pour pouvoir me reposer.

Cette situation est pénible. Mon état de santé se détériore, et j’ai l’impression que mon mari vole mon énergie. Malgré plusieurs tentatives, je n’arrive pas à le quitter. Lui, il fait tout pour me retenir. Il sait me convaincre, donc je reste auprès de lui.

Après la lecture de votre livre, je peux confirmer la pertinence de vos expériences.

Mon groupe sanguin est A Rh-, celui de mon mari est B Rh+. Ce serait donc ça la cause profonde de mon problème ? Si les scientifiques acceptent votre théorie, on aura une révolution.

V.V.

Un cas de sclérose en plaques

Ma fille a accouché par césarienne. Comme elle ne sentait pas au mieux de sa forme pendant un certain temps, ses copines la taquinaient en disant qu’elle souffre de baby blues et de trop-plein d’affection maternelle. Mais ce soi-disant baby blues s’éternisait. En plus, elle se plaignait de fatigue intense et d’engourdissements de mains, de jambes et sous la poitrine. Elle perdait l’équilibre, et, un jour, elle a fait une chute en allant au travail. Parfois, elle perdait la sensibilité dans les jambes.  A l’hôpital, on a diagnostiqué une sclérose en plaques. Quand elle était adolescente, elle avait quelquefois des malaises à l’église ou quand elle prenait un bus.

Votre hypothèse se confirme : l’épilepsie, la schizophrénie et la sclérose en plaques ont quelque chose en commun. Et ces maladies sont héréditaires. Une tante de ma femme est schizophrène, la sœur de ma femme est épileptique.

X.Y., août 1992

La note de Jerzy Grzeszczuk

Les analyses médicales ont démontré que :

– la femme malade est de groupe sanguin 0 Rh- ;

– le mari de cette femme est de groupe sanguin A Rh-, et il est sécréteur d’antigènes A ;

– l’enfant est de groupe sanguin 0 Rh- ;

– les parents de cette femme sont de groupe sanguin 0, et sont en parfaite santé.

La conclusion : ce n’est donc pas l’hérédité, mais bien une exposition de longue durée aux haptènes nocifs provenant du sécréteur de ces haptènes (les antigènes A)  qui pouvait provoquer la SEP.

L’ambiance familiale gâchée

C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu un article dans la presse au sujet de vos observations. Ce sujet me concerne personnellement. Encore avant mon mariage (avec ma deuxième femme), j’avais l’impression de perdre mon bien-être juste après nos rencontres sans savoir pourquoi.

Quand je me suis marié, je me sentais mal et sans énergie tout le temps. Un jour, j’ai eu un accident cardiaque, et puis un autre. Je suis toujours sous traitement. Je me sens mal.

Ma femme a changé, elle aussi. Le sourire a quitté son visage.

Y.Y. Décembre 1992.

Des malaises à la suite des rendez-vous

Je tolère mal la compagnie de certaines personnes. Par exemple, après des rencontres avec l’une de mes connaissances, j’ai des maux de têtes, et je me sens faible. Pour savoir ce qui m’arrive, je vais à chaque fois directement chez le médecin. L’électrocardiogramme ne détecte jamais rien, et ma tension est toujours normale. Et moi, blême et sans forces, je tiens à peine sur mes jambes.

Par exemple, un jour, j’ai eu un malaise pendant une rencontre avec cette vielle dame, et j’ai me suis rendu compte que cela se passait à cause d’elle. Elle a été obligée même d’appeler les urgences. A la suite de cette rencontre, j’ai annulé  tous les  rendez-vous avec elle en précisant qu’elle me rendait malade pour les trois jours suivants. Bien sûr, elle s’est fâchée contre moi. Malgré tout, elle a recommencé à me proposer des rendez-vous, mais moi, je paniquais à l’idée de la voir. Je savais ce qui m’attendait.

Z.W.

Une piste pour découvrir la cause des problèmes de santé

Effectivement, il y a quelque chose là-dedans. Le matin, quand je me lève, je me sens horriblement mal (maux de  tête, nausées, visage gonflé). Je dors avec mon mari dans le même lit. Il est de groupe sanguin A Rh-, et moi de O Rh+. Cela fait 15 ans que je souffre ainsi. J’ai aussi beaucoup d’autres problèmes de santé, pour la même raison probablement.

E.E.

Un thérapeute confirme

Depuis 15 ans je travaille en tant que masseur, bioénergothérapeute et radiesthésiste. Mon expérience me permet de confirmer vos suggestions et vos observations sur l’existence de réactions allergiques entre humains.

R.P.

La cause du divorce

J’ai divorcé il y a deux ans car je ne tolérais pas l’odeur de mon mari, et j’avais l’impression qu’il « aspirait » mon énergie.

X.X.

Les rapports parents-enfants

Il y a une personne qui me pose problème. C’est ma fille cadette. J’ai une drôle de sensation en sa présence, et cela depuis son plus jeune âge. Je n’oserais pas lui dire, mais il y a quelque chose de repoussant en elle. Par contre, quand je rencontre ma fille aînée, c’est un pur bonheur. Mais à la seule idée de rencontrer ma plus jeune fille, j’ai un sentiment difficile à nommer : rejet, angoisse, peur ? Le stress m’envahit et je n’arrive pas à parler normalement avec elle quand nous nous voyons. Ces moments désagréables se terminent souvent par des disputes.

P.G.

La perte de conscience

Je me sens mal dans les pièces où il y a une foule. Il m’arrivait de m’évanouir dans les églises ou dans de grands rassemblements de personnes. J’attribuais cela à une phobie ou une obsession. Par exemple, il suffisait de dix minutes dans une salle d’attente chez un médecin et je perdais connaissance.

J.W.

Une pseudo-maladie cardiaque

J’ai reçu votre livre. Et maintenant, je n’ai plus besoin de consulter les cardiologues : j’ai guéri !

Les symptômes de mon malheur : maux de tête chroniques associés aux vomissements, mal-être, calculs rénaux, tumeurs malignes (il y 28 ans). Récemment : la tachycardie jusqu’à 180 battements par minute, et la sensation d’étouffer au niveau du cou. L’électrocardiogramme ne montrait jamais rien, il est difficile de le réaliser au moment de la crise.

Grâce à votre livre, j’ai appris comment me protéger, et j’évite la présence de personnes auprès desquelles je me sens mal.

Les pires années, c’étaient les années de mariage. J’ai divorcé en 1970. Mon ex était de  groupe sanguin A, et moi de groupe sanguin B.

Je travaille comme sage-femme. Je pratiquais des transfusions de sang et aussi des tests ultimes au lit du patient (le test avec le sang du donneur et du receveur). Parfois, le test montrait une agglutination. La transfusion n’était pas possible, même si les deux groupes sanguins étaient identiques. Le meilleur test pour moi c’est d’entrer dans une pièce et sentir les battements cardiaques de plus en plus rapides. L’essoufflement et le noir devant les yeux.

Je suis vos conseils : aération des locaux, éviction des sources d’antigènes nocifs.

A.C.

Un dilemme

J’ai lu récemment votre livre « L’interaction chimique des organismes humains… », prêté par un ami, et il m’a mis dans l’embarras. D’une part, il vaut mieux approfondir ses connaissances, et ne pas vivre dans une inconscience béate. D’autre part, ma vie est depuis devenue compliquée.

J’ai rencontré un homme avec qui j’aimerais fonder une famille. Nous ne sommes pas unanimes sur plusieurs questions, et nous nous querellons souvent. Surtout au sujet de religion. Malgré nos divergences, mon fiancé reste auprès de moi. Mais moi, j’ai des doutes quant à notre avenir.

Maintenant, je sais que nous ne sommes pas de même groupe sanguin. Moi, je suis de groupe A, et mon fiancé de groupe B.  C’est pourquoi je vois autrement la « période d’adaptation » de notre union. Ma raison me dit : partir, mais la raison n’est pas tout. Je suis face à un dilemme. Il serait plus facile pour moi de me retrouver dans tout ça si j’avais une formation médicale.

Il y a deux ans, j’ai fait des études à l’Institut de la Famille de  l’Académie de Théologie Catholique, et depuis je postule pour un poste de conseillère familiale. Voilà pourquoi cette problématique m’intéresse.

A.A.