Guérir des maladies incurables > Les problèmes cutanés

En 1990, je reçus une lettre provenant de l’Union Soviétique. Nicolas, l’auteur du courrier, atteint de dermatite atopique, y décrivait son calvaire. Sa maladie débuta quand il était jeune marié.

Les symptômes s’aggravèrent au fil du temps, mais dès que sa femme s’absentait pour quelques semaines ou quelque mois, il guérissait totalement. Les exemples ne manquaient pas, comme il me prouva dans sa lettre.

Il existait dans les pays du bloc communiste un devoir citoyen qui consistait à aider les agriculteurs pendant la récolte. Ainsi, Nicolas fut sollicité pour travailler dans les champs, mais mis à mal par la maladie, il ne se croyait pas capable de fournir un tel effort. Ses employeurs insistaient, et bon gré mal gré, il partit ramasser des pommes de terre. Après quelques jours de travail, il constata la disparition des lésions de la peau qu’il attribua au changement de mode de vie.

Il espérait prolonger l’effet bénéfique du séjour en plein air, et après avoir terminé sa corvée, il partit rejoindre sa femme qui vivait chez sa mère dans une ville au bord de la Mer Noire.

Le lendemain de son arrivée, les symptômes cutanés réapparurent. Le traitement ne donna rien, les séances d’acupuncture non plus.

Un an plus tard, sa femme et leur enfant partirent de nouveau en vacances au bord de la Mer Noire. Deux semaines après leur départ, Nicolas remarqua une amélioration notable, et sa peau commençait à retrouver un aspect sain. Puisque c’était la saison des vacances, il décida de profiter de sa famille pendant son congé. La maladie récidiva.

Quelques mois plus tard, son fils devait être hospitalisé, et il partit à l’hôpital avec sa mère pour un séjour de deux semaines. Nicolas constata une amélioration de l’état de sa peau. Et pour la première fois, il fit un lien entre sa maladie et la présence de sa femme. Quand il évoquait ses observations aux médecins, ils hochaient la tête, incrédules. Ils lui conseillaient un régime, un traitement qui ne donnait aucun résultat. On suspectait une allergie alimentaire.

Nicolas devait subir une plasmaphérèse. Il fut satisfait du résultat, mais un mois plus tard, il retourna à l’hôpital à la suite de complications. Un séjour de six semaines lui fit du bien. Hélas, le lendemain de son retour à la maison, la maladie reprit de plus belle.

Les époux étaient tous les deux de groupe sanguin 0 Rh+. L’incompatibilité sanguine ne pouvait pas être prise en compte. Une analyse aurait pu être réalisée en vue de vérifier la présence d’autres molécules antigéniques susceptibles d’induire une réaction immunitaire chez Nicolas (les sources les plus connues de ces molécules sont des produits de beauté, des cosmétiques, et produits d’hygiène corporelle).

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