Guérir des maladies incurables > L’épilepsie

Une épilepsie post-traumatique

La sécurité de la transfusion sanguine constitue une préoccupation importante des médecins, et notamment les problèmes d’hygiène et de compatibilité ABO.

Cependant, l’Auteur a trouvé une faille dans les règles suivies en matière de transfusion. En effet, il est contre la transfusion de sang du donneur A1 au receveur A2. Il pense que l’on n’accorde pas suffisamment d’attention aux séquelles à long terme, et notamment à la possibilité de sensibilisation. Or, la transfusion de sang A1 peut provoquer une sensibilisation et la production d’anticorps anti- A1. C’est une information qu’il tient d’un professeur qui s’est basé sur sa pratique médicale.

L’extrait du livre :

Si un individu concerné est fortement sensibilisé aux antigènes des  sécréteurs d’haptènes A1, il devrait absolument éviter une exposition aux haptènes A1 au quotidien, et veiller à une bonne ventilation des locaux où il vit. C’est que j’ai conseillé à un homme, de groupe sanguin A2,  lorsqu’il s’est confié à moi.

Cet homme avait eu un accident : il était tombé d’une échelle et s’était gravement blessé.

Une transfusion sanguine à l’hôpital lui a sauvé la vie. Une fois les soins à l’hôpital terminés, il en est sorti  dans un état satisfaisant. Mais, peu de temps après, l’homme a commencé à subir des crises d’épilepsie. On lui a diagnostiqué une épilepsie post-traumatique, et il a reçu une pension d’invalidité. Les traitements médicaux se sont avérés inefficaces, et des crises survenaient régulièrement.

Cela fait plusieurs années  que je prends des nouvelles de cet homme. Je sais donc qu’il a décidé de suivre mes conseils, et que depuis, les crises d’épilepsie ont cessé. Actuellement, il se sent très bien. Il  a même retrouvé du travail, mais il le cache aux médecins pour ne pas perdre sa pension.

Nous regrettons de ne pas pouvoir confirmer la présence d’anticorps anti- A1 dans son sang. Nous avons  perdu beaucoup de temps dans de nombreux laboratoires qui ont refusé de faire cette analyse sous divers prétextes.

Un jour, j’ai eu l’occasion de faire connaissance d’un autre homme chez qui on avait diagnostiqué une épilepsie post-traumatique. A la suite d’un accident de la route, on lui avait transfusé quatre litres de sang pour le sauver. Il resta inconscient pendant plusieurs jours. Il a quitté l’hôpital en bon état de santé, mais peu de temps après, des crises d’épilepsie ont commencé à se manifester. Ces crises survenaient toujours dans des locaux mal ventilés ou étroits, et jamais à l’air libre. Mais son cas a été différent du précédent : il était de groupe sanguin O Rh+, et avait dû être transfusé avec du sang compatible avec le groupe sanguin O.  Cependant, une sensibilisation aux antigènes non identifiés était la cause la plus probante de son épilepsie.

Un petit épileptique

Au cours de mes exposés, des auditeurs pouvaient poser des questions au sujet des maladies hapténiques auxquelles j’essayais de répondre. L’un d’eux voulait savoir si l’épilepsie pouvait être provoquée par l’effet chimique du corps humain. Je lui répondis que je n’avais pas encore eu l’occasion de vérifier si l’épilepsie était une maladie consécutive aux effets chimiques du corps humain, mais j’acceptai volontiers sa proposition de voir le malade.

Je fis connaissance de ses deux fils. L’aîné avait 5 ans. Il paraissait affaibli et triste depuis un an environ, et parfois il avait l’air absent. On avait remarqué plusieurs fois une posture rigide de son corps quand son père le mettait sur ses genoux en le gardant ainsi quelques dizaines de minutes. L’enfant cessait alors de réagir, il n’entendait plus rien, et il tombait par terre. Cela terrorisait les parents qui l’emmenaient chez les meilleurs médecins.

Le garçon reçut divers traitements. Les symptômes inquiétants se multipliaient. Les parents cherchaient de l’aide, et ils essayaient de découvrir les causes de la maladie de leur fils. La mère se mit à étudier la littérature médicale.

L’enquête que je réalisais démontra que les deux parents étaient de groupe sanguin A1 Rh+.  Le fils cadet avait aussi un groupe sanguin A1 Rh+, comme ses parents, et il était en bonne santé. On ne connaissait pas le groupe sanguin du fils aîné malade.

Selon moi, le garçon malade était probablement de groupe sanguin O. Les individus de ce groupe sanguin sont pourvus d’anticorps naturels anti-A. Au cours du développement de l’organisme, à partir du troisième mois de la vie, le taux d’anticorps anti-A augmentait progressivement chez l’enfant.

En effet, à l’âge de quatre ans, le garçon développa des symptômes préoccupants. En fait, ces symptômes étaient provoqués par l’exposition de l’enfant aux haptènes sécrétés par les organismes d’un ou de plusieurs membres de sa famille, qui étaient sécréteurs de ces haptènes.

La prévention contre la survenue des ces symptômes consistait à adopter des gestes comme : bien aérer l’appartement, utiliser un ventilateur près de la fenêtre  les jours sans vent, promener l’enfant dehors le plus souvent possible et, surtout, aménager une chambre à lui (jusqu’alors, il dormait avec son frère dans le même lit). Le changement d’habitudes s’imposait car la famille surprotégeait l’enfant qui, par exemple, n’avait pas le droit de jouer seul dehors et, la plupart du temps, il vivait enfermé dans la maison.

Quatre ans plus tard, je rendis visite à cette famille pour avoir des nouvelles du fils malade. Cette fois-ci, je vis le garçon en pleine forme, de bonne humeur, et qui se développait très bien sur le plan tant physique que psychique. Ses parents suivirent mes conseils, et les troublants symptômes ne réapparurent plus jamais. Aucun traitement ne fut nécessaire. Et bien sûr, la joie de tous était immense.

Sur le même thème