Les troubles psychiques > L’effet domino

De nombreux conflits familiaux et parfois des drames résultent de processus biochimiques inconscients mais réels qui influencent le comportement humain. L’incompatibilité sanguine agit sur sur le plan physique pour se répercuter ensuite sur la santé mentale. Ainsi, la perte de sentiment de bien-être au sein du couple peut mener à des problèmes conjugaux, aux divorces, aux séparations. La mésentente entre les parents affecte beaucoup les enfants, témoins de disputes et de réactions inapropriées. Les enfants risquent d’imiter le modèle familial, d’être touchés par des troubles de comportement, et de compromettre leur vie future. Ces familles subissent l’effet domino.

C’est cet effet que j’ai remarqué en analysant des conditions de vie d’une famille empêtrée dans une situation difficile.

La mère d’un jeune homme malade, âgé de 22 ans, sollicitait mes services car elle se sentait un peu dépassée.

Elle se sépara de son mari qui avait déménagé dans une ferme, éloignée de 15 km, dont il était propriétaire. Leur fils était soigné à l’hôpital psychiatrique après une tentative de suicide.

Au départ, la mère du jeune homme m’avait contacté parce qu’elle s’inquiétait pour son fils, mais en fin de compte, nous nous rencontrâmes tous les quatre pour trouver des solutions satisfaisantes pour chacun d’eux.

Une information essentielle était pour moi de connaître leurs groupes sanguins.

La mère était de groupe : B Rh +, le père : 0 Rh + , et leur fils : 0 Rh+.

Même si je devais aider le fils, je compris que la situation du père était tout aussi compliquée. Il était diagnostiqué schizophrène il y a plusieurs années, et il avait reçu une pension d’invalidité. Après la séparation avec sa femme, son état s’était amélioré, et il pouvait travailler dans sa ferme. Mais leur fils souffrait énormément de cette séparation, ce qui l’ avait conduit à essayer de mettre fin à ses jours. Depuis,il était resté dépressif malgré divers traitements, et les parents ne savaient pas comment l’aider.

Pour ne pas être trop indiscret, je ne posai pas beaucoup de questions, mais le jeune homme ne cachait pas sa peur d’hériter de la maladie de son père : la schizophrénie.

Il était sûr que cette maladie était un obstacle pour avoir une vie sociale intéressante, et pour fonder une famille. L’ambiance dégradée à la maison en était la preuve. Les disputes des parents, leurs désaccords incessants, les crises et les malaises chez son père détruisent sa confiance en l’avenir.

Les parents du jeune homme avaient des groupes sanguins différents, et le conflit au niveau immunologique probable se soldait par une maladie chez le père, et ensuite chez le fils.

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