Qu’est-ce-que les haptènes ? > Les antigènes solubles
Il convient de préciser que les antigènes Lewis (Le a, Le b) ont été découverts en 1946 et de plus amples informations à leur sujet sont données dans un ouvrage de Stephen Henry et des coauteurs, intitulé Lewis Histo-Blood Group System and Associated Secretory Phenotype, ainsi que dans d’autres sources.
L’analyse des antigènes Lewis, qui sont en fait des antigènes présents dans les sécrétions corporelles, n’est pas une analyse courante. Et même si ces antigènes ont fait l’objet de recherches scientifiques, les résultats de ces recherches n’ont pour l’instant d’utilité en médecine ni pour les diagnostics médicaux ni dans un but thérapeutique.
Certains ouvrages scientifiques affirment l’existence de plusieurs antigènes solubles chez les humains, et donc susceptibles d’être expulsés à l’extérieur de l’organisme. Certains antigènes ne sont pas encore identifiés.
De ce fait, l’auteur n’a pas tort de dire que nous sommes tous sécréteurs d’un certain nombre d’haptènes (antigènes). Il semble que la capacité de sécrétion d’antigènes à l’extérieur de l’organisme n’a pas suscité d’intérêt, quand bien même elle mérite des investigations scientifiques approfondies.
Ludwik Hirszfeld (médecin et immunologue polonais) dit au sujet des antigènes dans la salive qu’autrefois on les prenait pour des protéines, mais ce ne sont pas des protéines. Ce sont des mucopolysaccharides (composés de 80% de saccharides et de 15% d’acides aminés) et des glycoprotéines, toutes dotées d’une forte viscosité.
Il faut néanmoins distinguer les antigènes solubles présents dans la salive des antigènes solubles présents dans le sérum, le lait maternel, l’urine et la sueur…. Selon un ouvrage scientifique les antigènes A, B, Le a, Le b et Sda dans la salive sont des glycoprotéines – ils contienent une partie protéique.
Les antigènes A, B, H, Lea, Leb et Sd a, qu’on trouve dans le sérum, sont des glycosphingolipides. Les antigènes solubles dans le lait maternel et l’urine, Lea et Leb, sont des oligosaccharides. La question concernant la nature d’ antigènes dans la sueur reste sans réponse car, probablement, elle n’intéressait personne. L’auteur suppose que ce sont des oligosaccharides.
Il n’a pas tort de dire :
Je ne trouve pas d’explication à ce manque d’intérêt pour les antigènes dans la sueur humaine et, à mon avis, il est temps d’entreprendre des recherches dans ce domaine.
Comment expliquer ce don, que possèdent certaines personnes capables de coller à leur corps de différents objets : cuillères, montres, miroirs ou autres fers à repasser, qui ne tombent pas sous leurs poids ? Et si c’étaient les haptènes présents dans la sueur, très visqueux qui servaient de colle ?
En voici une démonstration : http://www.tuxboard.com/lhomme-qui-peut-coller-nimporte-quel-objet-sur-son-corps/